Un blocage de Sciences Po Lyon s'est déroulé ce jeudi 2 mai. Une cinquantaine de jeunes sont sur place et se sont installés dans un amphithéâtre.
Après l'annonce de l'ouverture d'une procédure de dissolution à son encontre, le groupuscule identiaire lyonnais Les Remparts a réagi, dénonçant notamment une "décision arbitraire qui viole les libertés fondamentales" et appelant au "soutien".
Ce mercredi 1er mai, des tensions ont éclaté en marge du cortège à Lyon. 22 personnes ont été interpellées, dont deux mineurs. Dix d'entre elles seront déférées ce vendredi 3 mai.
Un blocage de Sciences Po Lyon s'est déroulé ce jeudi 2 mai. Une cinquantaine de jeunes sont sur place et se sont installés dans un amphithéâtre.
Ces quelque 80 exilés vivent dans des tentes depuis trois mois et souffrent des épisodes pluvieux. Si leur minorité n'a pas été reconnue par la métropole, ils ont déposé un recours.
La collectivité vient de refuser de renouveler l'enveloppe de 35.000 euros, ce qui représente selon la direction du musée 20% de son budget et de quoi financer un de ses trois emplois permanents.
Sur les 500 traboules que compte la ville de Lyon, une cinquantaine sont conventionnées pour accueillir du public. Face à l'afflux de touristes, des tensions éclatent parfois avec les habitants qui dénoncent des incivilités.
Le ministère de l'Intérieur a engagé une procédure de dissolution des Remparts, groupuscule lyonnais d'ultradroite, a appris BFM Lyon ce jeudi 2 mai. Le maire de Lyon en avait notamment fait la demande en février dernier.
En janvier dernier, la métropole de Lyon a installé deux conteneurs pour le carton dans le quartier de La Guillotière. Depuis, une montagne de déchets s'amasse devant, les habitants son exaspérés.
Alors qu'une partie du pays est placée en vigilance orange aux orages et aux pluie-inondations, des grêlons de la taille d'une balle de golf ont été relevés en Côte-d'Or.
Quelques heurts ont été à déplorer en marge de la manifestation, où des commerces ont été dégradés et des policiers visés par des projectiles. Au total, 22 personnes ont été interpellées.